C’est incontestable, les constructions écologiques poussent comme des champignons dans les villes et nous ne pouvons qu’applaudir l’initiative ! Le tout dernier projet de Bruxelles a été récemment introduit. Avec l’illustre Vincent Callebaud à la tête du nouveau Botanic Center, la transformation ne peut être que prometteuse. Le bâtiment ne vous dit rien ? Jetez un coup d’œil à cet article.
Vincent Callebaud
Un véritable centre botanique
En évoquant le Botanic Center, vous pensiez plutôt au sublime Jardin botanique situé au nord du centre-ville ? Vous aviez vu juste ! Le Botanic Center est en effet lié à ce dernier, mais ne présente aucune similitude (à part le nom). À l’extrémité de la rue Neuve, entre la tour Belfius et le City 2, il passe même inaperçu. Sa position est pourtant stratégique et l’architecte belge compte bien lui rendre ses lettres de noblesse.
Au milieu à gauche, le petit encadré vert sur notre plan
Fidèle aux saisons
Pour ce faire, Vincent Callebaud propose de parer la façade d’un jardin vertical où les saisons feront apparaître une couleur différente grâce aux variétés choisies par des botanistes (de toute évidence). Étape majeure de la métamorphose, 274 lits de plantations viendront remplacer les modules gris en béton architectonique. Ils seront caractérisés par tout l’éventail de la flore typique bruxelloise.
La conception sera légère et aérienne. Le rez-de-chaussée sera flanqué, quant à lui, d’un auvent en verre pour renforcer le caractère des lieux et effacer les frontières entre l’intérieur et l’extérieur.
En pratique
Outre l’envergure esthétique, la prouesse est également pensée dans le respect de l’environnement. C’est pourquoi les 10 000 plantes habillant le bâtiment permettront d’absorber environ 50 tonnes de CO2 par l’effet de photosynthèse. Pour améliorer l’étanchéité à l’air, les fenêtres actuelles seront remplacées par du double vitrage avec des châssis oscillo-battants.
Last but not least, la toiture présentera une magnifique chrysalide d’acier et de bois, aux courbes remarquables pour contraster avec la forme rectangulaire du bâtiment. Cette chrysalide fera office de bouclier solaire de 600 m², où 12 ouïes orientées vers le sud capteront les rayons du soleil et augmenteront la production des panneaux photovoltaïques du toit. 42 éoliennes axiales complèteront le tout. C’est bien connu, l’architecte belge ne fait jamais rien à moitié !
Afin d’en savoir plus sur le projet, rendez-vous sur le site de Vincent Callebaud.